La vaporisation LASER du col utérin :

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La conisation du col utérin :

Principes de l'intervention :

La conisation consiste à pratiquer l'ablation, par les voies naturelles (en passant par le vagin), de la partie centrale du col de l'utérus, autour de l'orifice du col, emportant ainsi les cellules « dysplasiques » (« précancéreuses ») ou cancéreuses qui se trouvent toujours dans cette partie centrale. Cette partie est enlevée selon un tracé particulier qui lui donne une forme de cône, d'où le nom de conisation. La taille du cône qui est ainsi retiré varie en fonction de la lésion, de la taille du col lui même, ainsi que du désir de grossesse future ou pas (elle est, en moyenne, de 2cm de base par 2cm de hauteur).
Le cône qui est retiré est ensuite analysé au microscope, de manière très détaillée, afin d'avoir la certitude que les cellules « dysplasiques » (« précancéreuses ») ou cancéreuses ont été enlevées en totalité, et que le chirurgien est passé loin de la zone anormale.
Il existe deux méthodes de conisation : La conisation « au bistouri froid », la plus ancienne; et la conisation « à l'anse diathermique », plus récente, et qui comporte moins de risque de rétrécissement ultérieur du col. C'est au chirurgien de décider quelle méthode est la plus adaptée au cas de chaque patiente.

Anses diathermiques et boules de coagulation

Bénéfices et risques :

Bénéfices :
La conisation permet, dans les états « précancéreux » du col (« dysplasies » du col) liés à une infection du col utérin par les Papilloma-virus cancérigènes (« oncogènes ») d'enlever la totalité des cellules anormales, et de réduire la quantité de Papilloma-virus responsables de ces anomalies afin que le système immunitaire puisse se débarrasser de l'infection du col par les Papilloma-virus oncogènes.
Elle apporte, dans plus de 90% des cas, une guérison définitive de la « dysplasie » et de l'infection par les Papilloma-virus oncogènes.
Dans le cas du cancer du col utérin au stade IA1, le but est le même. Et le taux de guérison avoisine, là aussi, les 90%.

Risques et inconvénients :
Le seul risque sérieux de cette intervention est son caractère parfois hémorragique, mais qui conduit rarement à pratiquer une transfusion.
Il faut signaler aussi la possibilité d'un saignement secondaire par « chute d'escarre », qui peut se produire parfois entre 8 à 15 jours après l'intervention. Un tel saignement incite à contacter le chirurgien sans attendre.
A long terme, la conisation a peu d'inconvénients, mais il faut signaler la possibilité d'un rétrécissement excessif de l'orifice du col (« sténose » du col) qui peut rendre la surveillance ultérieure difficile, et qui peut, rarement, provoquer un écueil à la procréation naturelle. Enfin, une conisation très large et très haute peut fragiliser le col utérin et provoquer un risque de fausses-couches et de prématurité lors d'une future grossesse, c'est pourquoi il est déconseillé, sauf cas particuliers, de pratiquer des conisations de taille trop importante chez les femmes en âge de procréer.

Renseignements pratiques :

Préparatifs : Aucun préparatif n'est à envisager, et en particulier pas de rasage de la région génitale. Il est par contre formellement interdit de prendre de l'aspirine ou des anti-agrégants plaquettaires dans les 10 jours qui précèdent l'intervention.

Type d'anesthésie : L'intervention est habituellement pratiquée sous anesthésie générale, mais elle est tout à fait envisageable sous sédation intraveineuse associée à une anesthésie locale chez certaines personnes.

Durée d'intervention : Elle varie entre 10 minutes (pour la conisation à l'anse diathermique), à plus de 30 minutes.

Durée d'hospitalisation : La conisation est habituellement pratiquée en hospitalisation ambulatoire, avec une sortie le jour-même. Certains chirurgiens préfèrent garder la patiente en observation jusqu'au lendemain.

Soins post-opératoires : Aucun soin particulier n'est à envisager.

Arrêt de travail : Selon la profession, l'arrêt varie entre 1 et 15 jours.

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